Le plan de continuité d'activité

LE PLAN DE CONTINUITÉ D'ACTIVITÉ

Bonne pratique ou nécessité ?

Historiquement, la notion de « Plan de Continuité d’Activité » (PCA) est plus répandue dans les pays anglo-saxons, où dès les années 90 l’audit d’un fournisseur intégrait la prise en compte des mesures en place pour prévenir au mieux une rupture d’approvisionnement en matières premières. Ce point était d’autant plus crucial que les fournisseurs référencés étaient peu nombreux.

Puis le concept de PCA a connu un écho important en France, notamment dans les industries alimentaires,  lors de la crise H1N1 dite de la « grippe aviaire ». Il fut alors demandé à chaque entreprise d’anticiper les impacts éventuels de la pandémie sur ses activités et de prévoir les mesures alternatives permettant la continuité de l’activité.  Pour les industriels il  s’agissait notamment de prévoir l’organisation permettant de produire en fonction des effectifs touchés et des stocks de matières utilisables, et en quelles quantités. Il était alors fréquent de demander à ses fournisseurs leurs propres PCA.

Aujourd’hui la pression de la grippe aviaire est retombée, mais à une période où la pression économique d’une part et la pression compétitive d’autre part sont très fortes, les menaces protéiformes (accident météorologique, crise sanitaire, malveillance, fraude…), le besoin d’anticipation et de maîtrise des risques se traduit par une réapparition croissante des demandes de PCA de clients vers leurs fournisseurs.

L’enjeu est bien sûr, encore une fois, d’assurer au mieux la pérennité des entreprises tout en évitant toute surenchère contre-productive. L’idée d’un PCA global qui permettrait d’anticiper les risques majeurs impactant des ressources critiques apparaît donc pertinente… mais pas à n’importe quel prix. (lire la suite)

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